“La femme nait libre et demeure égale à l’homme en droit”
Qui est Olympe de Gouges?
Marie Gouze de son vrai nom, est une femme de lettres française qui par la suite est devenue une femme politique considérée comme étant la première figure du féminisme français.
Pourquoi est-elle si connue? Que fait d’elle une militante?
Elle a éloboré et rédigé La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, premier manifeste à oser revendiquer l’égalité entre les hommes et les femmes, en 1791. Elle prône ardemment l’émancipation féminine. Elle s’opposait ouvertement à l’esclavage ou encore à la peine de mort. C’est aussi l’une des premières à exprimer des propositions concrètes en faveur de la démocratie. Son écrit politique le plus célèbre est la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (septembre 1791), véritable manifeste du féminisme adressé à Marie-Antoinette. Elle lutte pour l’émancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique. Elle considérait que les femmes étaient capables d’assumer des tâches traditionnellement confiées aux hommes et, dans pratiquement tous ses écrits, elle demandait qu’elles fussent associées aux débats politiques et aux débats de société. S’étant adressée à Marie-Antoinette pour protéger « son sexe » qu’elle dit malheureux, elle rédigea une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, calquée sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, dans laquelle elle affirmait l’égalité des droits civils et politiques des deux sexes, insistant pour qu’on rendît à la femme des droits naturels que la force du préjugé lui avait retirés. Ainsi, elle écrivait : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. » La première, elle obtint que les femmes fussent admises dans une cérémonie à caractère national, « la fête de la loi » du 3 juin 1792, puis à la commémoration de la prise de la Bastille le 14 juillet 1792.
Quels droits défend-elle ?
Ces droits sont : la liberté, la prospérité, la sûreté et surtout la résistance à l’oppression. L’article 3 affirme que le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n’est que la réunion de la femme et de l’homme ; nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Observons donc et faisons le point le 08 mars…
Rim EL Attiqui-2B
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