Le Nil est un fleuve adjacent à l’Egypte, l’Ethiopie, le Soudan et 10 autres pays. Chaque pays aimerait l’avoir pour lui seul et l’exploiter à sa guise. Pour l’Egypte, il fournit 97% d’eau et la quasi-totalité de la population vit au dépens de ce magnifique fleuve. En 1929 et 1959, l’Egypte a décidé d’épouser le Nil sous l’apparence d’un traité des “droits historiques”, mais en réalité, c’est simplement pour être sûr que personne ne flirterait avec son bien aimé. Elle a aussi tenté d’obtenir un “droit de veto” pour tous pays qui oserait s’approcher de son amoureux mais malheureusement elle le perdit en 2010.
En ce qui concerne l’Ethiopie, il n’aime le Nil que pour l’exploiter, il aimerait en faire un moteur pour son développement économique en construisant un barrage. Ce barrage serait en effet très bénéfique pour le pays car il permettra de fournir 6000 mégawatts et mettre fin aux coupures d’électricité incessantes dans le pays.
Autant vous dire que l’Egypte n’est pas d’accord et elle est même furieuse, elle est très possessive du Nil et s’il décide d’aider les Ethiopiens dans leur projet de barrage il y a des chances qu’elle ne reçoive plus autant d’eau qu’avant (sachant qu’elle demande beaucoup d’attention) et tout le monde sait que les relations à distance ne marche jamais. Maintenant nous sommes confrontés à un plus gros problème :
Les constructions ont déjà commencé, et on a déjà financé le projet, donc l’Egypte est allé chez l’Éthiopie prête à donner des uppercuts pour récupérer son amour, mais elle est revenue à la raison et a décidé d’utiliser les mots plutôt que la force. Pour cela, ils ont décidé de faire des compromis pour que tout le monde soit content.
Tout d’abord, ils vont trouver un compromis sur sur le rythme de remplissage du réservoir du barrage pour éviter des ruptures brutales d’approvisionnement en aval (mais on sait tous que ce n’est que parce que l’Egypte veut profiter du Nil pendant les weekends).
Ralia F. Skalli – 2B
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