Un peu de poésie


Ivresse

Lèvres flamboyantes

Je ne suis pas le Styx pour vous embrasser neuf fois,

Hélas ! Et je ne peux, pour vous mettre aux abois, devenir Proserpine.

Mais Lèvres, je ne peux que m’exalter devant autant de beauté

Car sur vous, je déposerai le plus doux des baisers.

O Beauté ! votre parfum, éternel et divin,

En chœur, verse le bienfait et le crime ;

Et l’on peut pour cela vous comparer au vin.

Mais, je vous préfère au bordeau, au pérignon et au klevner   

Car, Elixir, vers vous mes désirs partent en flambeau.

De Satan ou de Dieu qu’importe !

Qu’importe si vous rendez l’Univers moins hideux et le temps éternel.

La « Faucheuse »

Lecteur, as-tu quelquefois respiré

Avec ivresse et lente gourmandise

Le parfum qui emplit les caves des hospices de Strasbourg ?                                                                      

Désormais, il errait dans le labyrinthe de Dédale

Avec comme fidèle compagnon Astérion le Grand

De ses cornes monumentales et splendides

“Une senteur montait sauvage et fauve,”

Des gendarmes arrivaient sur le lieu du déraillement d’un TGV, à Paris le 9 janvier 2020

Le conducteur, victime d’un « enfoncement thorax », a été hospitalisé en « urgence absolue »

Ivrogne, sa soif naît toujours de la liqueur

Voué à ce sort lamentable, il sommeille dans son tombeau

Le Minotaure, monstre de la tentation offre l’âme du gendarme

Au dieu de l’enfer.

Malak Bouklata,1E

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