Petite alerte sur un lanceur d’alerte… Julien Assange et son ONG wikileaks,la vérité aux prix forts


Julien Assange est une figure proue du journalisme, né à Townsville en Australie. Il connaît une enfance agitée, plusieurs pères et partie intégrante d’une secte qui se proclamait “la réincarnation de Jésus”. Ses parents divorcent. De la commenceront cinq années d’errance où Julien fréquentera trente-sept écoles différentes. Il devient un développeur de logiciel libre respecté et participe au lancement de plusieurs projets. Il devient un cyber activiste et intègre la communauté des hackers. Avec le pseudonyme de << Mendax >>, il se distingue par des attaques contre la Nasa ou le Pentagone. 

En 2006, il fonde l’ONG Wikileaks et revendique la volonté de démasquer les secrets et abus de l’Etat.  Il se fait connaître par quelques scandales, en publiant en ligne les relevés de plusieurs comptes offshore ainsi que le dossier d’instruction du pédophile belge Marc Dutroux en 2008 et 2009. Il publie par la suite, en 2010, une vidéo prise depuis le cockpit d’un hélicoptère en Irak où dix-huit personnes sont mortes dont deux journalistes. Après son succès retentissant, il collabore avec des journaux internationaux et partage plusieurs dizaines de milliers de documents relatifs à la guerre en Irak et en Afghanistan. Il l’expose comme un crime de guerre. En 2010, il publie 250000 télégrammes diplomatiques et par la suite dévoile les dossiers des détenus de la prison de Guantanamo. 

Le 7 décembre 2010, il est arrêté au Royaume-Uni puis libéré sous caution malgré le lancement d’un mandat d’arrêt international. Les Etats-Unis souhaitent l’extrader pour espionnage. Il se réfugie en 2012 dans l’ambassade d’Equateur à Londres avec un asile politique. Il s’y cache jusqu’en avril 2019, le nouveau Président Équatorien l’expulse en avril 2019 suite à des révélations qui le cible. Les informations furent divulguées par Wikileaks. Il est immédiatement arrêté par la police britannique qui le condamne à 50 semaines de prison. Il passera sa condamnation à la prison de Belmarsh. Les États-Unis ont dernièrement refait une demande d’extradition. Cela fut refusé par la justice britannique. Au Etats Unis, il risque 175 années de prison. 

Affaire à suivre …

Mohamed Bouklata, 2 B

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