Durant la semaine des langues vivantes, nous avons eu l’occasion d’assister à la présentation de l’écrivaine Salma Mokhtar Amanato Allah aux côtés des élèves de la classe de seconde ainsi que les professeurs d’arabe au CDI du lycée.
L’écrivaine Salma Mokhtar Amanato Allah, s’est abreuvée de plusieurs cultures, particulièrement celle de sa mère égyptienne et son père mauritanien, et quelle meilleure façon de célébrer la variété et la beauté des langues, qu’en invitant et mettant en avant une écrivaine multilingue ?
L’événement fut entièrement entretenue en langue arabe, et deux élèves de seconde ont fait l’introduction de l’auteur et ont aidé à coordonner les échanges. Le reste des élèves ont pu, après l’introduction, poser des questions à l’auteur à propos de sa vie ainsi que de son ouvrage ‘Waliy Anniâma’.
Sur cette note, nous souhaiterions souligner l’excellent niveau d’arabe des élèves, ainsi que leur enthousiasme qui fut contagieux.
Mme Mokhtar nous expliqua qu’elle fit des études de droit au lieu de ce qu’elle voulait faire réellement : des études de littérature. De cela, elle nous expliqua ses motivations ainsi que sa passion pour l’écriture. Nous en avons appris beaucoup de cette rencontre, et avons été inspiré par les propos de Mme Salma Mokhtar, nous encourageant à poursuivre nos passions dans la vie.
Pour en revenir à son roman intitulé ‘Waliy Anniâma’, c’est une histoire diversifiée et étant destinée aux personnes de tout âge. Son ouvrage met en scène des personnages variés et diverses, et parle ouvertement de sujets relatant à toutes catégories d’âge.
Son ouvrage parle de politique avec impartialité, mais avec un engagement et une ténacité époustouflante. Le roman ‘Waliy Anniâma’ est le premier ouvrage de son genre au Maroc. Écrit avec beaucoup d’intelligence, d’audacité et de professionnalisme, ce roman est doté d’un côté artistique dans sa narration. Les choix de mots renferment un dialogue enrichissant entre la langue poétique et le récit, dans un style d’écriture lui étant propre, accentuant la valeur de son œuvre.
Zineb Badidi.
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