Le réchauffement climatique, un phénomène problématique


Selon une étude, le plastique, déjà dangereux pour la flore et la faune, libère lors de sa dégradation, des gaz à effet de serre induisant une quantité de chaleur piégée qui se cumule à la surface terrestre. Cette accumulation entraîne une augmentation des températures moyennes océaniques et de l’air, ce phénomène est ce que l’on appelle communément : réchauffement climatique. Notre planète est submergée par des milliards de tonnes de déchets plastiques. Tous les ans, le taux de déchets plastiques augmente. Sachant que presque aucun des plastiques n’est biodégradable, les déchets produits ne peuvent que s’accumuler et leur dégradation ne fera que libérer encore plus de gaz à effet de serre.

Le réchauffement climatique a de graves conséquences. D’après un rapport fait par des experts de la NASA, en 50 ans, le niveau des océans s’est élevé de 10 centimètres, et cette tendance ne fait que s’accroître. La montée des océans devrait s’accélérer dangereusement (au rythme auquel nous allons) : nous devrions nous attendre à une augmentation d’au moins 1 mètre dans les 100 prochaines années. Plus concrètement, cette augmentation du niveau des eaux affecte, selon une étude du CNRS de 2014, 10 000 à 20 000 îles. Ces dernières, au cours de notre siècle, pourraient disparaître totalement (notamment les îles Marshall, les Maldives, certaines régions d’Asie telles que les Philippines, l’Indonésie…).

Cette augmentation du niveau des mers a créé, comme nous avons pu le voir dans les médias, de nombreux ouragans de grandes puissances (par exemple : L’ouragan Harvey, Irma, Florence..). D’après le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), le réchauffement climatique serait lié à l’intensité et à la puissance accrue de ces catastrophes météorologiques (et non pas à leur création).

Autre conséquence de la montée du niveau des océans, de nombreuses grandes villes construites sous le niveau de la mer pourraient également être envahies par les eaux. Par exemple les villes comme Tokyo, New York, Miami, Singapour (etc.) pourraient être submergées par la montée des eaux, provoquant des répercussions graves et permanentes sur l’économie mondiale. Ceci aurait de graves conséquences, pouvant générer d’importantes pertes de capital.

Qui dit augmentation des températures moyennes, dit vagues de chaleur. En effet, les canicules sont également l’une des conséquences du réchauffement climatique. Les vagues de chaleur durent de plus en plus longtemps, entrainant  davantage de précipitations dans les régions humides et de sècheresse dans les régions moins humides.

De plus en plus fréquent, les feux de forêts, tout comme celui qui s’étaient déclenchés le 8 novembre au nord de la Californie, auraient été entraînés par des conditions climatiques sèches et extrêmement chaudes. Le réchauffement planétaire favorise les canicules et donc offre des conditions favorables à la survenue de feux de forêts.

De plus, selon la Banque mondiale le réchauffement climatique pourrait avoir un impact sanitaire en accroissant « l’incidence des maladies sous l’effet de vagues de chaleur et d’inondations». Ce phénomène allongerait  la saison de transmission des maladies propagées par les moustiques et augmenterait de 5% le nombre d’habitants exposés au paludisme. Et selon l’OMS, «deux milliards de personnes de plus pourraient être exposées au risque de transmission de la dengue d’ici les années 2080». Les maladies diarrhéiques, le plus souvent provoquées par la contamination de l’eau, «pourraient  grimper quant à elles de 10% dans les 15 prochaines années».

Tout cela sans parler de l’impact que le réchauffement aurait sur la biodiversité. Des chercheurs américains ont établi qu’une espèce animale sur six pourrait disparaître si le rythme actuel des émissions de gaz à effets de serre ne diminue pas rapidement. Le nombre d’espèces menacées d’extinction augmente à chaque degré Celsius « gagné», et la biodiversité marine n’en est pas épargnée. Le plus grand récif corallien au monde (s’étend sur 348 000 km2 au nord-est des côtes australiennes.) est également menacé. Selon les scientifiques de l’Australian Institute of Marine Science (Institut océanographique d’Australie, AIMS) et de l’université de Wollongong (Etat de Nouvelle-Galles du Sud), l’augmentation de la température de l’eau et l’acidification des océans met en péril la diversité de la Grande Barrière de corail, abritant 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques.

Le réchauffement climatique, comme nous venons de le voir, a de multiples conséquences environnementales, sanitaires, et également socio-économiques. Les Nations Unies estiment que “9 catastrophes sur 10 sont maintenant liées au climat et au cours des 20 prochaines années elles ne feront que croître en nombre et en intensité”. Cela prouve l’urgence de la situation ainsi que le besoin de prendre l’état de notre environnement plus au sérieux, car plus le temps passe, plus il se détériore.

Zineb Badidi TES.



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